Le HHC est en fait composé de deux molécules, le 9R HHC et le 9S HHC. La molécule 9S se lie mal sur les récepteurs, par contre le 9R lui se fixe très bien sur les récepteurs CB1 et CBD2 de notre système endocannabinoïde. Le HHC se lie sur les récepteurs CB1 et CB2 de notre système endocannabinoïde ( c’est la capacité du corps humain de secréter et assimiler des cannabinoïdes.)
Les récepteurs CB1 se trouvent principalement dans le système nerveux et sont responsables des effets psychoactifs. Les récepteurs CB2 sont principalement présents dans le système immunitaire.
Des études indiquent que CB2 est une cible prometteuse pour l’immunothérapie, ainsi que pour le traitement de la douleur inflammatoire, neuropathie et des maladies neurodégénératives. Il a également été démontré que les molécules bloquant CB2 peuvent réduire la croissance tumorale.
Le HHC agit sur la régulation de notre homéostasie, il aide à l’équilibre de l’humeur, de l’appétit, du sommeil.
Le HHC n’a pas été largement étudié, contrairement aux cannabinoïdes plus abondants comme le delta 9 THC ou le CBD, mais il y a eu des recherches prometteuses. Une étude de 2011 a montré que certains analogues synthétiques de l’hexahydrocannabinol (HHC) “inhibaient fortement l’angiogenèse induite par les cellules cancéreuses du sein et la croissance tumorale”. Des chercheurs japonais ont publié un article en 2007 décrivant l’impressionnante capacité de blocage de la douleur du HHC chez la souris. Mais il est probablement trop tôt pour dire si le HHC est très prometteur en tant que médicament thérapeutique.